D’un point de vue neuropathologique, la maladie de Parkinson est caractérisée par la présence d’inclusions intraneuronales composées d’agrégats d’alpha-synucléine. Ces inclusions sont non seulement présentes dans le système nerveux central mais aussi dans les systèmes nerveux autonomes périphériques. Certains de ces tissus périphériques, comme le tractus digestif, la peau et les glandes sous-maxillaires sont accessibles par biopsie du vivant du patient, ce qui pourrait en faire une source de biomarqueurs originaux. L’objectif de cette revue est de discuter l’utilisation potentielle et les limitations de ces biopsies périphériques comme marqueur de diagnostic et de pronostic de la maladie de Parkinson et plus globalement des synucléinopathies.

The neuropathological hallmark of Parkinson's disease is the presence of intraneuronal accumulation of aggregated alpha-synuclein. These inclusions are not confined to the central nervous system, but have also been reported in peripheral tissues. Some of these tissues, such as the gastrointestinal tract, the skin and the submandibular glands are accessible to biopsies, making them a putative original source of biomarkers. In this review, we discuss the usefulness and limitation of peripheral biopsies as a biomarker for disease diagnosis and prognosis in Parkinson's disease and other synucleinopathies.